Les foulées du dragon

Voici le retour d’Aurélie:

La foulées du dragon a été une course très bien organisée par les runneurs chapellois pour la 1ere édition.

Me voici engagée sur les 8 km avec les copines, vero, Jennifer, Mélanie, Cécile, Anne so, et les copains Florent, Pierre Louis et Nicolas.

Un tracé bien connu de nos baskets puisque c’est par ici que nous passons souvent le dimanche matin.

Le départ est donc donné à 9h, longeant les bords de Loire, on repasse par la zone de départ où l’on retrouve nos 1ers supporters. Un petit tour vers l’église où Greg et David nous encouragent à leur tour. C’est ensuite qu’arrivent les 1eres marches à côté de l’église, c’est la 1ere difficulté. Mes cuisses ne sont pas faites pour les marches !
On retourne vers les bords de Loire où l’on passe par les petits pavés, légèrement glissants mais ça passe et on relance !

Puis arrive la zone de baignade ! Les jours précédents ayant étaient pluvieux, nous sommes heureux de plonger les pieds dans l’eau glacée sans réfléchir, ni même essayé de dévier le chemin !
Motivée, il reste à peine 2 km, moins d’un tour de ribaudiere, on tient le bon bout.

La dernière difficulté arrive, de nouveaux escaliers bien raides, bien trop raides en fin de course !! Arrivée en haut, c’est presque fini, j’entends « maintenant tu cours, c’est que de la descente »… je ne réfléchis plus, je cours et franchit la ligne d’arrivée, très étonnée du temps affiché car je n’avais pas regardé ma montre pendant la course.
Tous arrivés, tous fiers de notre course, nous laissons la place aux enfants de l’école de sport sur le 1000m ainsi qu’aux copains sur le 16 km.

Voici le retour de Sophie :

Dimanche 19 novembre, direction les Foulées du Dragon à la Chapelle pour le 16km. Mon objectif : 1h30 maxi. Je rejoins Stéphanie, Julien, Pierre, Valéry, Olivier, Thierry, Dom et Damien ( pour qui c’ est son 1er 16km).

10h30, c’est le départ, direction le terrain de BMX, puis la digue et l’église avec les 1ères marches. Je suis avec Dom sur plusieurs km, nous avons une allure moyenne de 5.20/km.
Après le pont de l’autoroute , le terrain devient plus humide , j’essaie d’éviter l’eau en passant par le côté du chemin mais finalement c’est trop glissant, j’opte pour le bain de pieds . Les pavés arrivent puis enfin les fameuses marches de la porte du dragon ;

j’entends les encouragements de Gaëlle et Eric ! Dur dur les escaliers !!!! Et la 1ere boucle se clôture par une belle descente .

Une de mes appréhensions sur cette course était de faire 2 fois la même boucle. Finalement ça n’a pas été un problème, mis à part la partie depuis l’église jusqu’aux bords de Loire qui m’a parue longue car remontées, redescentes, re-boue, repavés et re escaliers. Mon objectif est atteint : 1h27.
C’était vraiment une très belle course, avec un terrain varié, une bonne ambiance et une superbe organisation.
Merci à tous nos supporters de CSN et nos familles d’être venus nous encourager, c’était vraiment top !

Semi-marathon de L’Indien

Voici le retour d’Alexandre Pain:

En m’inscrivant, mon objectif était de faire mieux qu’à Vierzon au mois de février dernier où j’avais réalisé 1h50’12 » en préparation du Marathon de Paris. Je n’ai pas fait de préparation spécifique semi, mais je m’inscris en continuité de ma prépa trail. Vu les dernières séances d’entrainement, je planche sur 5’05 »-5’10 » pour l’allure de croisière. Je tiendrai cette allure jusqu’au 15ème kilomètre avant de fléchir un poil jusqu’au 19ème. Les 3 derniers me permettront de compenser un peu cette faiblesse pour finir en 1h47’50 ». J’améliore donc ma marque de plus de 2 minutes, avec de biens meilleures sensations et surtout les encouragements de supporters en folie dont notre Dom international. De très belles performances de chaque coureur de Chaingy Sport Nature avec des jeunes particulièrement prometteurs.

Voici le retour de Christophe Duvallet :

Comme toujours sur une ligne de départ : des doutes. 6 mois sans manger du bitume, un plan court plutôt respecté et l’exigence d’un rythme au seuil sur 1h30 qui nous attend.

Pour moi, c’est une première ce parcours en 2 boucles, car plutôt habitué à cette longue promenade automnale vers Marcilly en Vilette réalisée plusieurs fois.

Partis en duo avec Babass sur un objectif de #1h30, les 17 premiers km se passent bien, ou nous alternons en tête du petit groupe qui s’est formé. Le ravito du 17 sera pour moi le début d’un passage difficile qui durera tout le tour du lac. Babass s’envole et moi je pioche ! Finalement 1:30:30 à l’arrivée, encore une nouvelle catégorie qui passe M4 !

Un peu mieux que prévu, mais le regret de ces 2 kils au forceps. On fera mieux pour la prépa du prochain marathon au printemps 2024!!.

Trail des hospitaliers

Voici le retour de Eric Fauconnier sur le Trail des hospitaliers de 76 km, le trail à l’état pur !

Le départ est donné à Nant (dans l’Aveyron). C’est une organisation encore familiale sur le parcours historique du fameux trail des Templiers. À la récupération du dossard on voit bien la dernière difficulté qu’il faudra franchir avant d’apercevoir la ligne d’arrivé😩 La météo prévue est bonne

Plusieurs difficultés sont à prévoir sur cette course :
1- pas de ravitaillement solide les 44 premiers kilomètres
2-la montée au mont saint-Guiral qui durera 13 km, avant la descente et le premier ravito solide.
3-apres tout ça : 2 grosses côtes de 400d+ avec un tres fort pourcentage de montée et descente

Le départ est donné à 5h, toute la première partie est assez roulante (20km environ) et sera faite de nuit.
Ensuite on attaque la fameuse montée au point culminant avec un vent à faire envoler toutes les casquettes.
La descente est ensuite assez technique avec beaucoup de pierres et singles.
S’en suis plusieurs points de vue sur les gorges, et une belle descente avec plusieurs cordes pour s’accrocher.

L’avant dernière cotes au km 62 est bien compliquée à monter et j’ai une appréhension pour la dernière au km 70…
Finalement, elle passera mieux mais dans les dernières descentes le genou droit montre des signes de fatigue à force de freiner….
Je dois marcher dans la dernière descente vers Nant.

Quelques chiffres :
133 eme en 11h37
40 abandons sur 500
76 kms 3400 D+ ( et D- )

Au final, une superbe course, très bien organisée grâce aux bénévoles et un sentiment d’avoir vécu le trail le plus difficile que j’ai jamais fait.

Grand raid – Diagonale des fous

Voici le retour de Alexandre Courteix, participant à l’utra trail du grand raid: la mythique « Diagonale des fous »

Jeudi 19/10 20h55 : Dans le SAS n°1 avec des filles et des mecs tous plus affutés les uns que les autres, je me demande un peu ce que je fais là. En bref le stress est à son niveau maximum. 21h, le départ est donné, avec des élites qui démarrent à 3’40/km. L’ambiance est complètement dingue pendant 7km.
Je sais que le risque de ce SAS n°1 est de partir trop vite, alors les yeux sont rivés sur la montre pour ne pas dépasser les 5’30/km. Malgré une chaleur très humide je suis plutôt bien. Vers le 20ème Kilomètre je me dis que je suis trop rapide, en effet je suis dans un petit groupe composé de Ludo POMMERET et sa femme ainsi que Loic JALMIN.

C’est ici que je commets ma première erreur en ne ralentissant pas ! Je suis bien alors je continue comme ça jusqu’au 63eme km ou j’entame la longue descente vers CILAOS.
Il est à peine 13h et je suis arrivée à la première base de vie plutôt en avance sur mes prévisions mais déjà entamé ! Alors que les expérimentés répètent que la course comme ici…

Je prends le temps de me changer, de me restaurer et de me faire manipuler par le kiné parce que ma tendinite au genou commence en m’envoyer quelques signaux.

Vers 14h, je repars pour attaquer la longue montée du TAIBIT et enfin entrer dans le fameux Cirque de MAFATE. Mais là clairement commence un long calvaire… il est 17h45 la nuit tombe et va venir entamer mon mental. Les idées noires commencent à arriver. Je n’avance plus, je commence à être très fatigué et j’envisage même d’en arrêter là! Arrivé à pleine de merle, je me couche 15 minutes mais impossible de dormir malgré la fatigue.

Je pense trop à la course et au calvaire qui m’attend si je n’arrête pas. Après lecture de quelques SMS réconfortant et plein d’énergie de mes enfants, je décide malgré tout de repartir à mon rythme. C’est en vrai zombie que je fais la descente jusqu’à ilet à bourse.

Les hallucinations sont très présentes, les pierres se transforment en bonhommes, les arbres en animaux et je vois à nombreuses reprises un ravitaillement qui n’existe pas. Cette situation est très perturbante.

Arrive une nouvelle montée de presque 1000D+ vers Roche plate, dans laquelle je suis vraiment au fond du trou. Je m’arrête même dormir 10/15min sur le bord du sentier.
Au cours de cette montée mon téléphone sonne. Jusqu’à présent je ne répondais pas mais la, je me dis que c’est quelqu’un qui me connait bien, alors l’appel sera forcement bénéfique. Quelques mots échangés avec lui dont je ne me souviens pas du contenu mais forcément réconfortant une nouvelle fois. Arrivé à Roche plate, je dors une nouvelle fois 10/15 minutes avant de me restaurer et repartir. A ce moment là, j’ai l’impression que cette courte sieste m’a fait un bien fou et je commence enfin à me sentir un peu mieux. Nous sommes samedi et il est 1h de matin.
Ensuite, je me retrouve dans un groupe d’une vingtaine de coureurs pour entamer la descente vers deux bras, 8km d’escalier avec des cailloux mal rangés !

Malgré la difficulté du terrain, le mental commence à reprendre le dessus et j’envisage même d’aller au bout. Petit à petit les jambes reviennent avec quelques sensations positives.
Juste avant deux bras, nous sommes contraints de traverser une rivière avec de l’eau jusqu’aux genoux.

Jusqu’à présent je n’ai eu aucun problème d’ampoule, j’espère que les quelques kilomètres avec les pieds mouillés ne sera pas le début. Il est 5h30 après un peu plus de 32h de course j’arrive à la seconde base de vie, ou je récupère mon second sac.

C’est à ce moment que je me dis que c’est gagné même s’il reste 40km. Je ferai un arrêt éclair sans même me changer (plus tôt je repars, plus tôt je serai arrivé). Malgré les 850D+ de la montée de DOS D’ANE et ses échelles. J’avale les kilomètres avec une grande détermination, à tel point que je gagne 36 places et passe le ravitaillement bien avant les prévisions, ce qui me privera de voir les copains ainsi que m’a chérie qui me loupent de quelques minutes. J’arrive à la possession, KM 145, je retrouve les copains et ma chérie qui m’attendent avec une barquette de fraises et un schwepps agrume. Ca parait anodin mais que ça fait du bien !! Je prends le temps d’échanger quelques mots sur nos courses avant de repartir avec David qui m’accompagnera sur le chemin des Anglais, jusqu’à grande chaloupe.

Il reste 15km pour l’ascension de COLORADO et la descente vers la redoute. Cette partie de course n’est pas très intéressante, mais le dénivelé est bien présent avec une dernière descente très technique.
Il est 15h20 et je commence à entendre l’effervescence du stade de la redoute. Il reste 800m pour passer la ligne d’arrivée!

800m pendant lesquels je vais me remémorer les moments difficile de la course, avant que les émotions prennent le dessus !
42 :26 :10 je passe la ligne d’arrivée en me faisant remarquer par LUDO COLLET qui applaudie ce petit saut de joie. Quel bonheur… c’est incroyable JE SUIS UN FOU ! j’ai tellement rêvé de ce moment!

Championnats de France du 5 km route

Le 22 Octobre 2023 se tenaient les 2èmes Championnats de France du 5 km route à Saint Omer (Pas de Calais).
Voici le retour de Laurence Boucher :

Après avoir réussi les minimas lors des qualifications régionales à Prunier en Sologne en septembre, me voilà sur la ligne de départ de mes 1ers championnats de France de course sur route ! Super organisation, super ambiance! Bravo les ch’tis ! Et il n’a même pas plu!
Un public présent tout au long des 2 boucles du parcours, encouragements garantis !

Partie avec la vague des master femmes, il a fallu jouer des coudes et courir un peu quand même. Mon objectif de RP sous les 20’ est tenu : 19’53 ! Yes ! Je termine 15ème de ma catégorie M1F et 36ème des master 1 (et plus) sur les 124 qualifiées.
Belle 1ère expérience qui donne envie d’aller plus loin😊 Vivement le prochain objectif !

Merci Chaingy Sport Nature de m’avoir engagée sur la course!
Merci Coach Eric Chagnon de m’avoir proposé ce défi et accompagnée jusqu’à l’objectif … parée pour la suite !

Merci mes Chéris d’être là, ce fût un super week-end en famille

Xtrail Corrèze

Voici le retour d’Alexandre Pain :

Samedi 23 septembre avait lieu le Xtrail Corrèze dans la petite ville d’Argentat dans la vallée de la Dordogne. Au programme, 14Km ; 26Km ; 54Km ; 80Km. J’étais initialement engagé sur le 50Km et 2000D+ mais à la réception un mois plus tôt du roadbook m’annonçant 54Km et 2400D+ et vue les annonces faites par des potes qui l’avait fait, j’ai vite revu mon objectif à la baisse en m’alignant sur le 26Km. Et j’ai eu raison.

Les conditions pluvieuses des derniers jours ont rendu le terrain gras. Le terrain s’annonce casse pattes avec une succession de raidillon dont le plus gros fait 400D+. Ce ne sont pas les alpes mais c’est irrégulier, collant. J’en viendrai presque à adorer les pierriers alpins ou pyrénéens. 11h30 le départ est donné aux abords du stade Marcel Celles. oui oui vous lisez bien. Après quelques kilomètres sur les bords de Dordogne, on attaque rapidement le premier tape cul. Le peloton s’étire. S’ensuit un bon single track en descente avec des bons raidillons techniques à passer. On récupère un peu en longeant à nouveau la Dordogne. Vers le 10ème, on rattaque la plus grosse montée cumulant 400D+. Montée rythmée, ultra régulière, le plaisir est au rendez-vous sans souffrance aucune, dans les quadriceps. Au 15ème, voilà l’unique ravito qui pointe le bout de son nez avec l’essentiel du dénivelé qui est absorbé. Les 12 derniers kilomètres s’enchainent sans trop de difficultés avec 5 bons kilomètres de descente où je récupère pas mal de coureurs moins relâchés que moi. Les 3 derniers kilomètres longent la Dordogne. Ils sont interminables !

Je termine cette course de 27,4Km et 950D+ en 3h30. Je vois les progrès depuis le début de l’année avec une prépa au poil menée par le Coach Babass. Je réalise le même temps mais pour 3Km et 300D+ de plus qu’au trail de Chinon début juillet.

Je vous le conseille grandement. L’organisation est aux petits oignons. Le parcours est exigeant mais abordable. Les hébergements se trouvent facilement. La multiplicité des formats permet de partir en groupe hétérogène.

Grand Trail d’Auvergne (GTA)

Trail des druides 48 km

49km au trail des druides ou comment aller au bout de soi même ! Il y avait 4 représentants de l’AS Chaingy Sport Nature: Paul, Eric, Pierre et Jakez.

Pour Paul, ce fût un programme légèrement différent de ce qui était prévu. « On retiendra un départ avec les potes, chute et crampes au 19 ème km qui me tiendront toute la course, ça finit par y aller uniquement grâce au mental. Finisher en 7h44 pour 49 km.« 

« Merci à l’équipe de potes de Chaingy Sport Nature et aux collègues de m’avoir attendu et soutenu ainsi qu’à Valentine, Magalie, Florian et David pour le soutien téléphonique sur les derniers km’s. Place à la récupération qui devrait être un peu longue. Une nouvelle expérience dans le monde du trail. A très vite pour une nouvelle aventure »

Voici maintenant le retour d’Eric sur sa course :

Il y a déjà quelques temps que je voulais découvrir le parc du Livradois Forez, alors pourquoi pas grâce à un trail ?
 
Je dois finir ma préparation pour le grand trail des hospitaliers fin octobre, donc Go !

C’est avec une belle petite équipe de Chaingy Sport Nature que nous décidons de participer au trail des druides le format 48 km et 2000 m de dénivelé.
Petit logement la veille, nickel avec le match où la France explose le score pendant notre pasta party.

Le matin on se retrouve tous sur la ligne de départ au bord du lac d’Aubusson d’Auvergne avec une ambiance « dynamite ».

Le parcours n’est pas simple : composé de longues montées et de longues descentes. Le terrain est parfois très technique.

Le paysage magnifique entre forêt et vue dégagée sur le Puy-de-Dôme et ses volcans environnant. Bien entendu, je pars certainement un peu trop vite et c’est une chute qui vient me rappeler à l’ordre. Quelques égratignures nettoyées à l’eau et ça repart. Pas grave, quoique….

En effet, j’ai comme un point de côté à partir du 19 ème km qui s’amplifie au fur et à mesure du temps. Surtout dans les descentes jusqu’à temps que je comprenne que c’est certainement pas ça.
Je continue et j’essaie de trouver des causes mais rien ne change. La douleur s’amplifie même.
Je retrouve Pierre au 3e ravito qui a vraiment besoin de faire une pause. On échange quelques mots et je lui dis de ne pas lâcher. Je le connais, il va se refaire. Au final la douleur ne disparaît pas et donc je compose jusqu’à la fin avec. Ma fille me retrouve sur les bords du lac pour finir les 200 derniers mètres ensemble.

Météo rêvée et le lac d’Aubusson d’Auvergne qui permet de se rafraîchir les jambes une fois l’arche d’arrivée passée.
Comme quoi à chaque course, on apprend toujours sur soi !

Voici maintenant le retour de Pierre :

Je me suis lancé le défi de découvrir le trail de montagne cet été afin de découvrir encore une autre facette de cette discipline dont j’ai tant entendu parlé! Ce sera un 48 km en Auvergne !

La date et le lieu étant trouvé, je commence l’entrainement début août avec coach Babass, bien sûr (encore merci à lui).

J’ai fait un entrainement plutôt sérieux (malgré un arrêt covid) car je préféré être bien préparé vu que je pars dans l’inconnu total. Ma femme et moi retrouvons le vendredi soir les 3 autres coureurs, ainsi que la famille d’Eric, dans un gîte très calme non loin du lieu de la course.

Le matin de la course, après avoir récupéré le dossard, nous effectuons un échauffement assez léger sachant que les côtes vont arriver très vite.

Les premier kilomètres se passent bien, je prend mon rythme sans en faire trop. Je me répète souvent de ne pas chercher à suivre qui que se soit. Cependant, je vois vite qu’Eric n’est pas loin. On se croise une première fois, puis je le retrouve en bas d’une descente très plaisante juste avant le 1er ravitaillement. C’est à ce moment là que je le vois tomber.

Je continue de monter à mon rythme. Même si le cardio m’indique de ralentir, je suis plutôt à l’aise. Je m’inquiète pas mal pour Eric puisque je ne le vois pas. Je ne le reverrai qu’au passage du ravitaillement du 19 ème km. C’est à ce moment que je fais une erreur car étant dans ma course, je ne fais pas attention à m’arrêter, je repars presque immédiatement en mangeant. Je me dis qu’il faut passer le dernier sommet au 28 ème km. Malheureusement, je sens qu’il m’en manque un peu. Eric me rejoint à ce moment là, nous entamons la descente vers le 3ème ravitaillement ensemble. Arrivé au 33 ème km, j’ai besoin de faire une vrai pose de 10 min. Je ne perd pas de temps, et avec les encouragement d’Eric, de Gaëlle et des membres du club sur la montre, je gère mon effort jusqu’à l’arrivée. Je termine en 130 ème position en 6h 22 min. Je suis allé au bout de moi sur cette épreuve. Beaucoup d’expérience et d’enseignement pour un premier trail de montagne.

Je remercie le club pour le soutien durant la préparation et la course. Bien sur aussi ma femme pour l’organisation et les encouragements!

Voici maintenant le retour de Jakez :

Départ à 10h sous une météo idéal.Tous les quatre placés au fond du sas, départ rapide d’Éric et Pierre que je ne reverrai plus pendant la course.

Dès le départ de la course, je sens que les jambes sont un peu lourdes et les montées sont un peu plus difficiles.La course se résumera à une perte de places dans les montées et du gain de place dans les descentes où je prend plus de plaisir. Au moins je sais où sont les axes de progression. 
Il a fallu lutter contre quelques crampes durant le parcours mais l’essentiel est d’être arrivé au bout.

Le partage de la course avec l’équipe de CSN ainsi que les encouragements de la famille de certains ont joué un rôle dans la motivation pour aller au bout !

Les 4 participants du Chaingy Sport Nature après l’arrivée

Pour voir tous les résultats en détails : https://resultat.chrono-start.com/event/777

Running Loire Valley

Course des jeunes

Samedi 23 septembre 2023, rendez-vous à Tours au parc de la gloriette. Maé et Cléa participent à la course des jeunes au milieu de 800 autres enfants.

Trois distances proposées en fonction des âges de chacun, 750m, 1500m et 2500m. Les courses sont non chronométrées et il n’y a pas de classement. Pourtant, sur la ligne de départ, tous les jeunes veulent en découdre et donner le meilleur d’eux même devant une foule de parents tous venus les encourager.

A l’issue de la course tous les enfants reçoivent une médaille, afin de valoriser l’exploit de chacun.

Les 20 km de Tours

Dimanche 24 septembre 2023, place aux grands ! Nous retrouvons Cédric aligné sur les mythiques 20km de Tours. Deux boucles de 10km sur les bords de Loire, avec un passage dans l’ancienne abbaye de Marmoutier et dans le centre historique où on peut observer la tour Charlemagne et la basilique Saint Martin.

Pour sa troisième participation à l’épreuve des 20km de Tours, Cédric réalise le temps de 1h27’57 » et se positionne  257eme/2398 coureurs (38/238 M1M).

La Montagneuse 2023

Le 15 janvier, Eric et Pierre étaient au départ de la Montagneuse 2023, Trail Course nature à Paucourt.

Ci-dessous le retour de Pierre sur sa course :

« J’avais pour objectif de faire un entrainement type sortie longue. Celui-ci était un peu plus « corsé » car il s’agit d’un terrain que je ne connaissais pas mais on m’en avait dit le plus grand bien ! Les avis positifs m’ont donné envie de faire cette course.

Ce trail était annoncé pour 18,1 km et environ 400 m d+ (20 bosses) dans le bois de Paucourt, non loin de Montargis. Il y avait plus de 400 inscrits.

La récupération des dossards étaient environ 15 min avant le départ. Nous avons fait un petit footing d’échauffement puis nous avons rejoint la ligne de départ. À la suite du speech des organisateurs, le départ est donné à 10h sous un beau soleil.

Dans un premier temps, je reste au contact d’Éric, le temps de laisser le peloton s’étirer. Au bout de 2 km, je me dis qu’il ne faut pas trop forcer l’allure pour tenir la distance. Je prends donc mon rythme. Nous faisons une première boucle de 3 km, puis de 5 km. Le terrain est bien gras et glissant à la suite des nombreuses pluies durant les jours précédents.

Après la 2ème boucle, nous nous engageons sur la dernière de 10 km. L’occasion pour moi de m’alimenter en prévision des derniers kilomètres à faire. Lors de cette boucle, un bénévole m’annonce être 67e. Je n’en tiens pas trop compte même si je me dis que c’est pas mal 😊. Je continue mon chemin en enchainant les nombreuses petites côtes et descentes de ce beau parcours.

Tout au long de la course, j’estime avoir fait un très bon travail de proprioception. J’ai su prendre la bonne trajectoire et ne pas tomber. J’ai souvent profité des descentes pour garder le contact avec les personnes non loin de moi, me sentant moins à l’aise dans les côtes.

Je termine la course en 74e position (1h40 min).

Eric quant à lui passera la ligne 41e (1h33 min).

Tout deux satisfait et heureux d’avoir parcouru ces beaux chemins très variés dans un bois assez méconnu pour ma part et joliment décoré de sculptures sur bois.

Je tiens à remercier ma dévouée femme (et photographe) ainsi que mes parents de m’avoir accompagné et soutenu sur cette course. »

Bravo à tous les deux !

Le grand trail des Templiers, Millau

En ce week-end du 23 octobre 2022, Hélène et Alexandre ont pris la route, direction Millau pour rejoindre 3 anciens du CSN (Bénédicte, ainsi que Olga et Christophe, installés depuis quelques années à Millau). Deux incontournables supporters, Magali et David, font également partis du voyage.

Vendredi matin, départ de la Boffi fifty à 8h pour Bénédicte, Olga et Hélène.

Les 20 premiers kilomètres se passent très bien pour nos 3 coureuses.

Au 21e, Mag décide de chausser les baskets pour accompagner Bénédicte pendant quelques kilomètres, avant d’attendre Hélène.

Mais à partir du 25e, la course commence vraiment avec une partie très technique au dénivelé très important. Le calvaire commence pour Magali et Hélène alors que Bénédicte trace sa route.

Bénédicte et Olga passe au 41e fatiguées mais déterminées à finir la course.

Une heure plus tard Magali et Hélène arrivent très fatiguées…

Après un bon ravitaillement, Hélène décide d’abandonner. A bout de force elle préfère en finir ici, pour éviter une blessure sur le finish.

Performances avec 703 finishers

Bénédicte : 8h26 – 317e au scratch et 8e de sa catégorie (il est important de préciser que Bénédicte s’est fracturée la malléole il y a seulement 6 mois !)

Olga : 8h01 – 234e au scratch et 4e de sa catégorie

Samedi matin 5h15, c’est l’heure du départ de la grande course des Templiers pour Alexandre.

Un peu de stress sur la ligne de départ. En effet, l’abandon d’Hélène et les différents retours sur la difficulté du parcours le raisonne à oublier son objectif ambitieux d’un TOP 300 en 11h.

Le course menée par Jim Walmsley part très vite. Au 56e kilomètres, Alexandre retrouve la team venue l’encourager, ce qui lui fait le plus grand bien après un petit coup de bambou.

L’ascension du Cade annoncée comme la difficulté de la course se passe sans encombre.

Nouvelles retrouvailles avec la Team au 73e kilomètres avec de précieux encouragements.

C’est à ce moment qu’Alexandre prend conscience que l’objectif des 11h est réalisable…

Il lui reste 1h10 pour 8km !

Avec la pluie qui s’est invitée dans la course, il a la bonne idée de changer de chaussures pour le finish qui semble être une formalité. Erreur, le finish est terrible, une ascension de 300D+ sur 2 kilomètres et une descente devenue ultra glissante avec la pluie.

La présence des copains au 73 et 78e kilomètres lui permet d’oublier la fatigue et de passer la ligne d’arrivée juste avant l’ambition des 11h !

Alex : 10h57 – 213e / 2350

Enfin Christophe était vendredi sur le 106 kilomètres. Il termine 377e en 18h42

Bravo à tous, coureurs et supporters !